Explorez le bâtiment

Les sources d’inspiration consultées pour la conception d’Ādisōke sont nombreuses, notamment la majesté du monde naturel entourant la rivière Kichi Zībī (la rivière des Outaouais) et les collines de la Gatineau, l’histoire de la ville et de la région, l’histoire, le patrimoine et la culture autochtones, ainsi que le rôle du bâtiment comme point de rassemblement pour tous et pour toutes. 

L’installation a été pensée par Diamond Schmitt Architects et le cabinet d’Ottawa KWC Architects. Les plans sont le fruit de vastes consultations publiques et de l’étroite collaboration avec les partenaires autochtones, qui ont inspiré tous les aspects de l’installation, de fond en comble.

Dans cette zone du site Web, vous apprendrez les thèmes de la conception qui ont inspiré le projet, en plus d’explorer les espaces intérieurs de l’installation et de connaître le Programme grand public.

Espaces

Le nouveau bâtiment, qui s’étend sur cinq étages et sur une superficie de plus de 20 100 mètres carrés (21 600 pieds carrés), sera doté d’espaces communs comme le lieu de rassemblement central, le café-terrasse et de vastes salles de réunion polyvalentes, ainsi que de locaux consacrés aux activités précises de la Bibliothèque publique d’Ottawa (BPO) et de Bibliothèque et Archives Canada (BAC).

Explorez les espaces en sélectionnant un niveau. Des images supplémentaires seront ajoutées à cette section dès qu’elles seront disponibles.

Thèmes de la conception

La conception d’Ādisōke puise son inspiration dans le monde naturel et sur le site de l’installation, situé sur le territoire traditionnel non cédé du peuple Anishinabe Algonquin, qui vit dans la région depuis des temps immémoriaux.

La sinuosité de la toiture, la chaleur du bois et la grisaille de la pierre de l’extérieur de l’installation évoquent le paysage et la matière dont il est fait. La forme du bâtiment rappelle la rivière Kichi Zībī (la rivière des Outaouais); son extérieur de pierre et de bois est à l’image de l’escarpement et des espaces verts environnants.

Le cèdre est traité et bouche-poré pour résister aux intempéries de l’hiver et à la patine naturelle du soleil. Les tons chauds du bâtiment rappellent les changements de saison.
Les fenêtres, les étages supérieurs et le toit offrent des panoramas exceptionnels de la rivière Kichi Zībī (la rivière des Outaouais) et des collines de la Gatineau. Le vitrage des fenêtres, clair ou teinté, sera recouvert d’un frittage de céramique, afin de réduire le risque de collision pour les oiseaux. Le Programme d’art public autochtone éclairera la conception du frittage du bâtiment; les partenaires pourront ainsi s’acquitter de leur engagement d’aménager un bâtiment sécuritaire pour les oiseaux.

Éléments de la conception inspirée de la Nation Anishinabe Algonquine

Le domaine qui entoure la chute des Chaudières est un lieu de rassemblement sacré pour la Nation Anishinabe Algonquine et d’autres Premières Nations, en raison de son association au portage et à la route commerciale qu’empruntaient les peuples autochtones le long de la rivière Kichi Zībī (la rivière des Outaouais).

Le wigwam était l’habitation traditionnelle des peuples algonquins. Il évoque la maison, la chaleur et la communauté. Au deuxième niveau, une rotonde sera aménagée pour évoquer le wigwam traditionnel; l’espace servira à tenir des réunions et des événements. Il s’agira d’un lieu dans lequel les Autochtones se sentiront les bienvenus et pourront s’identifier à l’espace qui les entoure grâce à la conception, à l’affichage et aux œuvres d’art autochtones.

La thématique polaire et les coloris correspondants représentent un pan important de l’histoire du peuple de la Nation Anishinabe Algonquine. Ces thèmes seront mis à l’honneur dans la roue d’orientation de l’entrée de la rue Albert que nous venons d’évoquer.

Les membres de la communauté algonquine ont demandé aux architectes de veiller à ce que l’atrium intérieur soit chaleureux et invitant, et non « blanc et fade ». C’est pourquoi la conception de l’atrium fera ressortir la chaleur du lambris de bois des balustrades des escaliers et des balcons. On sélectionnera le mobilier et les éléments de la conception pour tenir compte de ce commentaire, et les œuvres d’art public seront mises en évidence dans l’espace.

Les postes d’écoute de l’histoire orale dans la bibliothèque permettront d’écouter les anecdotes et les enseignements des traditions orales de la Nation Anishinabe Algonquine et des peuples autochtones. Des membres de la communauté, des aînés et des gardiens du savoir seront invités à collaborer à ce projet de conte oral.

Le paysage des environs de l’installation partagée et, en particulier, de la zone extérieure du jardin indigène regroupera les plantes et les arbres indigènes qui ont une importance traditionnelle pour les communautés de la Nation Anishinabe Algonquine. Un cercle de rassemblement fera partie du paysage des environs de l’installation partagée.

Birds eye view of Ottawa River.

Art public

L’art public fera partie intégrante de l’étude et de la réalisation d’Ādisōke. Il servira à embellir, à vitaliser et à animer les différents espaces de l’installation. En juillet 2019, on a confié à Jason Bruges Studio, atelier d’artistes du Royaume-Uni, le rôle d’« artiste de l’équipe de la conception » pour l’installation. Soixante-quatorze artistes nationaux et internationaux ont déposé leurs œuvres pour étude dans le cadre d’un appel d’offres lancé en régime de concurrence et en deux étapes. Pour en savoir plus à propos de Jason Bruges.

En outre, le Programme d’art autochtone d’Ādisōke vise à saluer, promouvoir et faire rayonner l’art autochtone créé par les artistes autochtones du Canada. Ce programme intégrera les œuvres d’art public d’artistes autochtones de la localité, de la région et du pays tout entier (issues des Premières Nations, des Inuits et des Métis) à l’intérieur comme à l’extérieur de l’installation. De concert avec les partenaires du projet et le Programme d’art public de la Ville d’Ottawa, Dawn Saunders Dahl, conservatrice des arts autochtones de l’installation, a mis au point cinq appels d’offres d’art public pour les artistes autochtones.

Durabilité

Ādisōke réunira les nombreuses caractéristiques qui en feront un modèle d’infrastructure verte dans la région de la capitale nationale. Grâce au financement complémentaire annoncé par le gouvernement fédéral dans l’Énoncé économique de l’automne 2020, le bâtiment respectera les normes de la carboneutralité. Les bâtiments carboneutres réduisent au minimum la consommation de l’énergie grâce à des stratégies de conception et à des mesures d’économie au point où l’utilisation de sources d’énergie sans carbone devient pratique.

Le choix des matériaux du bâtiment concourt lui aussi à la carboneutralité de la conception de l’édifice : bois récupéré, éclairage rehaussé et économe d’énergie, filtration améliorée de la qualité de l’air ambiant, mur végétal, carbone piégé dans le béton, panneaux photovoltaïques posés sur le toit et intégrés ailleurs dans le revêtement extérieur du bâtiment, et augmentation de la valeur R de l’isolation thermique dans l’ensemble.

Voici un aperçu des caractéristiques qui feront de la nouvelle installation un bâtiment durable :

  • un espace de séjour communautaire important au cœur de la capitale nationale, cerné par des parcs verts et des arbres, ainsi que par le cours d’eau non loin de là;
  • des végétaux indigènes;
  • le toit vert;
  • le recours plus massif à des matériaux naturels, dont le bois et la pierre;
  • des matériaux de construction plus durables, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’installation;
  • une isolation rehaussée;
  • des fenêtres à triple vitrage;
  • un éclairage naturel abondant à l’intérieur de l’édifice;
  • un travail de conception sécuritaire pour les oiseaux;
  • du matériel de recyclage et de compostage;
  • le raccordement au réseau énergétique de quartier du gouvernement fédéral pour le chauffage et la climatisation;
  • l’accès aux transports en commun, aux pistes cyclables et aux sentiers de randonnée;
  • des outils et des contenus numérisés à BAC pour éviter que les chercheurs soient obligés de faire la navette pour se rendre à Ottawa.

Accessibilité et inclusivité

La conception de l’installation offre l’occasion de créer un bâtiment accessible, inclusif, accueillant et ouvert à tous et à toutes. L’accessibilité universelle est un objectif important dans la conception du bâtiment. En appliquant des normes rigoureuses de conception universelle, l’objectif consiste à en faire l’immeuble le plus accessible dans la région de la capitale nationale.

Architectural rendering of a bright room with multi-lingual artwork, bookshelves and seating. People are sitting in conversation areas and browsing shelves.

Voici les cinq grandes caractéristiques de l’inclusivité du bâtiment :

  • les différentes entrées;
  • les ascenseurs à parois de verre;
  • les toilettes unisexes;
  • la salle sensorielle;
  • les rampes d’accès à l’intérieur.
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